Music-is-life

Raconte-moi une chanson...

Samedi 22 janvier 2011 à 22:18

Axy nous a ramené le Précieux de Belgique, quatre jours avant sa sortie en France et au Royaume-Uni: Ritual, le nouvel album de White Lies. Inutile de dire qu'il était attendu comme le messie, celui-là! Nous avions même organisé une soirée spéciale chez Linda en l'honneur de cette sortie. J'avoue, j'ai pleuré lorsqu'elle a remis le CD entre mes mains. Lorsque je suis arrivée, les filles avaient bien sûr déjà mis l'album en fond sonore, et, très honnêtement, ce que je pouvais en entendre alors ne me palpitait pas. Mais je ne m'en inquiétais pas le moins du monde, car j'ai toujours eu un rapport très étrange avec la musique. Toutes mes musiques préférées, je ne les ai pas du tout aimées aux premières écoutes. Et à l'inverse, les chansons que j'aime tout de suite me lassent très vite. Bref. L'esprit tranquille, je me suis dit que je pourrais juger après l'avoir écouté plusieurs fois toute seule. Dans le lot, la chanson Turn The Bells, dont nous avait déjà tant parlé Axy. LA chanson qui a suscité en elle une émotion jamais égalée. Mais moi, après 15 écoutes, je ne voyais toujours pas ce qu'elle avait de si merveilleux, cette chanson. Et puis, il y a eu ce soir, à Londres. Je profitais de mes derniers instants dans la capitale anglaise avant de retourner à Paris, flânant, seule, entre Big Ben et Wesminter Abbey. Le froid mordait ma peau, la pleine lune se reflétait sur la Tamise, mon coeur battait à cent à l'heure, tant j'étais émue de découvrir sous mes yeux tout ce que j'avais rêvé de voir depuis toute petite, quand alors toute la beauté de cette chanson me frappa enfin.
Je préfère le premier album, c'est un fait. Mais, une fois de plus, avec ce petit bijou de musique qu'est Turn The Bells, White Lies nous démontrent qu'ils savent encore nous faire voler, qu'ils savent nous shooter mieux qu'un rail de coke, et sans aucune conséquences pour la santé. Ferme les yeux, ferme-les, bordel! Et écoute. Non, ce frisson gigantesque qui te hérisse l'échine, ce n'est pas le froid.



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Vendredi 29 octobre 2010 à 12:12



 
J'aime bien lorsqu'une chanson me rappelle quelqu'un qui compte.
Lucile, tu as ta chanson désormais. A chaque fois que j'écouterai celle-ci, je penserai à toi. A chaque fois que je fermerai les yeux, je reverrai les arbres de Paris, dorés par l'automne. Et les corbeaux, et les chats noirs, qu'on s'est amusé à mitrailler. Et toutes ces autres choses qui ont su simultanément attirer notre regard et notre objectif. Je reverrai Montmartre et toutes ses couleurs. Je sentirai de nouveau les effluves d'amande et de praline. Je me remémorerai ta ceinture multicolore, assortis aux sièges de métro. J'entendrai de nouveau Imagine résonner sur toute l'esplanade bondée du Sacré-Coeur, et tes "Youhou ouhouhouh", et tes "Ahah ahahah" en suspens, pour faire comme John Lennon.
Merci encore pour cette journée, Lucile.

Vendredi 29 octobre 2010 à 11:52




I'm so tired of being here
Suppressed by all of my childish fears
And if you have to leave
I wish that you would just leave
'Cause your presence still lingers here
And it won't leave me alone

These wounds won't seem to heal
This pain is just too real
There's just too much that time cannot erase

When you cried I'd wipe away all of your tears
When you'd scream I'd fight away all of your fears
And I've held your hand through all of these years
But you still have all of me

You used to captivate me
By your resonating light
But now I'm bound by the life you left behind
Your face it haunts my once pleasant dreams
Your voice it chased away all the sanity in me

These wounds won't seem to heal
This pain is just too real
There's just too much that time cannot erase

When you cried I'd wipe away all of your tears
When you'd scream I'd fight away all of your fears
And I've held your hand through all of these years
But you still have all of me

I've tried so hard to tell myself that you're gone
But though you're still with me
I've been alone all along

When you cried I'd wipe away all of your tears
When you'd scream I'd fight away all of your fears
And I've held your hand through all of these years
But you still have all of me.



Quand les paroles et l'atmosphère d'une chanson correspondent pile poil au ressenti.
Tu m'as répondu que tu n'allais pas t'étaler quand même, quand je t'ai demandé pourquoi tu ne m'avais pas dit pour Marina. Et ne viens pas me dire que c'est par pitié pour moi. Tu m'as répondu ça, comme si je n'avais pas tout simplement à le savoir, comme si je n'avais importance. Comme si je n'étais rien. Tu agis comme si toi et mois n'avions jamais été proches. Mais j'ai toujours été la pour toi. Quand tu pleurais, j'ai essuyé toutes tes larmes. Quand tu criais, j'ai combattu toutes tes peurs. J'ai tenu ta main durant toutes ces années. Comment peux-tu m'envoyer une réponse si dédaigneuse dans la figure? N'oublie pas d'où tu viens, Matthieu.
 

Mercredi 27 octobre 2010 à 0:56

Coldplay. Radiohead. White Lies. Sting. Queen. Placebo. The Kooks. The Beatles. Kasabian. Muse. L'irrésistible accent brittanique. Georgia Nicolson. Carlisle Cullen. Ewan McGregor. Les légendes écossaises. Les pantalons verts et compagnie. Les Highlands. La Cournouaille. Bridget Jones, Mark Darcy, Hugh Grant, Notting Hill etc. Le cheddar. Et Harry Potter! 

Yeah I was made for the U.K. 

A moi Londres next January.



Mercredi 27 octobre 2010 à 0:27

Vous raconter l'un des plus beaux moments de ma vie. Cet instant béni où pour la première fois, j'ai aperçu les côtes irlandaises depuis l'avion. Les yeux grands ouverts d'émerveillement. Tellement ébahie que j'en oubliais de respirer. Les mains collées sur le hublot, comme une gosse, pour ne pas louper la miette de ce magnifique pays qui me tendait ses bras L'Irlande à en couper le souffle. Jusqu'à maintenant, je n'ai jamais rien vu de plus beau que cette terre. Et je hais d'être si profondément ancrée dans les moeurs françaises, je hais d'avoir tant eu le mal du pays. Car l'Irlande, c'était ma preuve personnelle que le Paradis existe bel et bien. Irlande, un jour je reviendrai, et je ne te quitterai plus jamais.


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