Axy nous a ramené le Précieux de Belgique, quatre jours avant sa sortie en France et au Royaume-Uni: Ritual, le nouvel album de White Lies. Inutile de dire qu'il était attendu comme le messie, celui-là! Nous avions même organisé une soirée spéciale chez Linda en l'honneur de cette sortie. J'avoue, j'ai pleuré lorsqu'elle a remis le CD entre mes mains. Lorsque je suis arrivée, les filles avaient bien sûr déjà mis l'album en fond sonore, et, très honnêtement, ce que je pouvais en entendre alors ne me palpitait pas. Mais je ne m'en inquiétais pas le moins du monde, car j'ai toujours eu un rapport très étrange avec la musique. Toutes mes musiques préférées, je ne les ai pas du tout aimées aux premières écoutes. Et à l'inverse, les chansons que j'aime tout de suite me lassent très vite. Bref. L'esprit tranquille, je me suis dit que je pourrais juger après l'avoir écouté plusieurs fois toute seule. Dans le lot, la chanson Turn The Bells, dont nous avait déjà tant parlé Axy. LA chanson qui a suscité en elle une émotion jamais égalée. Mais moi, après 15 écoutes, je ne voyais toujours pas ce qu'elle avait de si merveilleux, cette chanson. Et puis, il y a eu ce soir, à Londres. Je profitais de mes derniers instants dans la capitale anglaise avant de retourner à Paris, flânant, seule, entre Big Ben et Wesminter Abbey. Le froid mordait ma peau, la pleine lune se reflétait sur la Tamise, mon coeur battait à cent à l'heure, tant j'étais émue de découvrir sous mes yeux tout ce que j'avais rêvé de voir depuis toute petite, quand alors toute la beauté de cette chanson me frappa enfin.
Je préfère le premier album, c'est un fait. Mais, une fois de plus, avec ce petit bijou de musique qu'est Turn The Bells, White Lies nous démontrent qu'ils savent encore nous faire voler, qu'ils savent nous shooter mieux qu'un rail de coke, et sans aucune conséquences pour la santé. Ferme les yeux, ferme-les, bordel! Et écoute. Non, ce frisson gigantesque qui te hérisse l'échine, ce n'est pas le froid.
Je préfère le premier album, c'est un fait. Mais, une fois de plus, avec ce petit bijou de musique qu'est Turn The Bells, White Lies nous démontrent qu'ils savent encore nous faire voler, qu'ils savent nous shooter mieux qu'un rail de coke, et sans aucune conséquences pour la santé. Ferme les yeux, ferme-les, bordel! Et écoute. Non, ce frisson gigantesque qui te hérisse l'échine, ce n'est pas le froid.