Ca fait dix jours que je repousse cet article à plus tard, mais maintenant ça suffit, je m'y mets.
J'ai repoussé cette publication tout connement car je ne trouvais pas les mots pour décrire cette chanson. Et je ne les trouve toujours pas. Tout comme la première fois que je l'ai écouté d'ailleurs. C'était dans la voiture de Gregor, avec ce dernier et Mariana. Nous rentrions d'un dîner au Paradis du Fruit avec Bilitis; en bref, une sympathique petite réunion entre anciens Quickers. Et Gregor a mis ce CD. Cette chanson. J'en suis restée bouche-bée. L'émotion que suscitait ce bijou de musique me paralysait. Je ne pouvais plus rien dire; tout ce que je pouvais faire, c'était laisser ces frissons parcourir mon corps, les paupières closes, la tête appuyée contre la vitre. Ecouter la mélodie, mêlée à la conversation tranquille de mes amis.
J'ai fini par sommer Gregor de me donner le titre et l'auteur de ce chef-d'oeuvre. Une certaine Emilie Simon, que je ne connaissais pas. Il a ajouté qu'il aimait tout particulièrement cette chanson. Il m'en a fait écouter d'autres de la même artiste, que j'avais tout autant de rajouter dans ma bibliothèque Itunes. Puis, pour me faire plaisir, il a remis Chanson De Toile. Bon sang. Des chansons qui ont le don de vous clouer sur place comme celle-là, y en a pas trente-six.